У вас вопросы?
У нас ответы:) SamZan.net

vous nnuel des grnds ptrons les fris de bouche ont ~t~ r~duits d~un tiers Shron Stone et n gelin Jolie pri~es de rester chez elles et les conf~rences sur l lib~rlistion de l finnce nnul~e

Работа добавлена на сайт samzan.net:

Поможем написать учебную работу

Если у вас возникли сложности с курсовой, контрольной, дипломной, рефератом, отчетом по практике, научно-исследовательской и любой другой работой - мы готовы помочь.

Предоплата всего

от 25%

Подписываем

договор

Выберите тип работы:

Скидка 25% при заказе до 29.12.2024

certitudes et imposé une nouvelle façon de penser

dieu caviar et paillettes ! Cette année, au symposium de Davos, le rendez- vous annuel des grands patrons, les frais de bouche ont été réduits d’un tiers, Sharon Stone et An- gelina Jolie priées de rester chez elles, et les conférences sur la libéralisation de la finance annulées sans autre forme de procès.

Le contraire aurait été étonnant. Car la crise financière n’a pas seulement mis en péril le bilan des banques et les fins de mois des ménages. Elle a aussi emporté dans son maelstrôm la plupart des certitudes qui structuraient la pensée économique dominante. Ceux qui, professeurs, gouvernants, grands patrons, défendaient avec passion les vertus du libéralisme, récla

ment aujourd’hui plus de régulation et plus d’Etat. Et ils évoquent sans rougir les nationalisations ou la retraite par répartition, des mots qui sonnaient jusqu’à l’été dernier comme des grossièretés entre leurs lèvres. Sans doute faudra-t-il des années pour que le monde établisse les règles de cette nouvelle grammaire économique. Mais la réunion des vingt plus puissants Etats de la planète (le G20), prévue début avril, devrait permettre d’en jeter les bases. En attendant, ce lexique devrait vous aider à y voir un peu plus clair dans ce sac de charbon.

Banques centrales Leurs missions et pouvoirs seront renforcés

Un moment encensées pour leur réactivité face à la crise (elles n’ont pas hésité à injecter

des milliards dans le système bancaire pour éviter sa paralysie), elles sont aujourd’hui l’objet de dures critiques. En maintenant les taux d’intérêt à un niveau très bas, celle des Etats-Unis (la Fed) aurait contribué à la formation de la bulle des subprimes, ces crédits immobiliers accordés à des ménages insolvables. Son homologue européenne (la BCE) aurait de son côté commis l’erreur de ne pas tirer la sonnette d’alarme lorsque les prix des logements se sont emballés, en particulier en Espagne. «Si les dirigeants de ces deux institutions avaient été un peu moins bornés, on n’en serait pas là», écume Olivier Pastré, économiste à Paris-VIII.

Voilà pourquoi de nombreux experts souhaitent aujourd’hui

élargir les missions des Banques centrales. En plus de la lutte contre l’inflation, elles pourraient se voir confier la surveillance des bulles immobilières. Leurs moyens d’action seraient, en outre, renforcés. «Ces derniers mois, elles ont tellement baissé leurs taux - ceux de la Fed sont tombés à 0% - qu’elles se sont retrouvées privées de leviers pour agir sur l’économie», observe Patrick Artus, de Natixis. Premier à réagir, le gouvernement américain a permis à la Fed, en novembre dernier, de soutenir les entreprises en leur accordant des crédits à court terme. Mais ce type d’action reste encore interdit en Europe. Il est vrai qu’il présente des risques: que se passerait-il si les sociétés aidées venaient à faire faillite et ne pouvaient pas rembourser?

(Barack Obama,

18 décembre 2008 REGULATION

Lafinance mondiale déréglementée est à l’origine de nos problèmes. Il faut la réformer.)

Suite page 16 

Ceux qui considéraient l'Etat comme un problème l'appellent aujourd'hui au secours

Bonus Ils seront encadrés par un "code éthique"

Obama, Brown, Sarkozy, Mer- kel... Tous en ont désormais contre ces primes à cinq ou six zéros, offertes sur un plateau d’argent aux traders du monde entier. Pourtant, jusqu’à l’été dernier, elles ne leur faisaient ni chaud ni froid. «Aujourd’hui, ils estiment que ces financiers sont responsables de la crise et doivent être punis», résume Thami Kabbaj, professeur à Dauphine. Ces folles gratifications leur apparaissent d’autant moins légitimes que beaucoup de banques ont été sauvées par l’apport massif d’argent public, donc par le contribuable. Pourtant, la disparition des bonus est loin d’ctre une chose acquise. D’abord, parce qu’ils relèvent du droit privé. Et puis parce qu’ils permettent tout de même aux établissements financiers d’attirer les pointures. A défaut de les interdire, les Etats se préparent donc à les encadrer. Dans le sillage de Barack Obama, qui a limité à 500 000 dollars la rémunération des patrons des banques sauvées par de l’argent public, la I France envisage d’adopter un i «code éthique». Les bonus automatiques déconnectés de toute performance seraient bannis. Pour le reste, le versement des primes se ferait pour partie sous forme d’actions et serait étalé sur plusieurs années afin de prendre en compte les pertes éventuelles. Les Anglais songent à adopter une charte similaire.

Chômage Le plein-emploi pour 2012 n’est plus qu’un souvenir.

Et dire qu’en mars 2008 François Fillon nous promettait encore le plein-emploi en 2012, avec un taux de chômage à 5% ! «Ce sera au mieux 10%», redoute Mathieu Plane, de l’OFCE. Au reste, ce ne sera pas plus riant ailleurs: le BIT prévoit que le nombre de chômeurs dans le monde va gonfler cette année de 25 à 50 millions. La Chine elle-même verse dans le pessimisme. Sa croissance, (7,5% cette année contre 12% en 2007) ne suffira plus à donner du travail aux 25 millions de paysans qui débarquent tous les ans dans ses villes.

Déficit public Les finances des Etats vont plonger

Les critères de Maastricht, qui s’en souvient encore? Plus grand monde, en vérité. Rappelons-nous: au-delà du seuil fatidique des 3% du PIB, les déficits publics étaient censés mettre en danger la stabilité économique des Etats, et par- delà celle de l’Europe entière. Aujourd’hui, même les plus virulents des faucons de Bruxelles font fi de ces règles rigides. «Creuser les déficits est la seule option dont disposent les gouvernements pour financer leurs plans de relance et donc pour atténuer les effets de la crise», note Benjamin Carton, du Cepii. Du coup, ils s’en donnent à cœur joie : cette année, l’impasse budgétaire devrait dépasser 8% du PIB au Royaume-Uni (comme aux Etats-Unis), 6,2% en Espagne et 5,4% en France.

Le problème, c’est que cette dérive va faire exploser la dette des Etats. Dans un premier temps, ces derniers n’auront, certes, aucun mal à emprunter à des taux d’intérêt très bas, car les investisseurs préféreront acheter leurs bons du Trésor que de se risquer dans les placements privés. Mais, dès que les Bourses reprendront des couleurs, la tendance s’inversera. «Les Etats devront alors supporter la facture de taux d’intérêt de plus en plus élevés», prévient Benjamin Carton. En particulier ceux dont les finances publiques sont les plus dégradées, comme la Grèce, l’Italie, l’Espagne et, dans une moindre mesure, la France.

Il y a six mois, les gouvernements et la Banque centrale européenne n’avaient qu’une obsession : lutter contre l’inflation. Entraînées par la dérive des matières premières, les étiquettes valsaient comme à Vienne dans les rayons, écornant au passage à coups de rabot le pouvoir d’achat des ménages. Mais, depuis la crise, les choses ont bien changé. Les cours du pétrole ont dégringolé de 140 à 40 dollars le baril et les prix de détail se sont mis à... baisser dès septembre dans l’Hexagone. C’est comme ça sur toute la planète, ou presque. Une bonne nouvelle ? Pas pour les pays émergents exportateurs de matières premières et de pétrole, bien sûr. Mais pas forcément non plus pour les nations industrialisées. Si la baisse des prix se confirmait, elle entraînerait en effet mécaniquement une chute du profit des entreprises (contraintes de vendre moins cher) et, donc, encore plus de licenciements, ce qui contribuerait à réduire la consommation et donc... les prix. «Une telle spirale déflationniste pourrait siphonner toute notre croissance», transpire l’économiste Marc Touati. Le Japon, qui a connu ce scéna- rio pendant les années 1990, a mis plus d’une décennie à se sortir de la nasse.

Перевод текста картинок и под ними

TOUS LES INDICATEURS SONT AU ROUGE

1. Le nombre de chômeurs s’envole en Europe

Taux de chômage au a 70/ sens de TOIT. ’

Avec une récession de 1,9% attendue pour 2009,3,5 millions de personnes vont perdre leur emploi cette année dans la zone euro.

2. Les faillites bancaires ont explosé auxEtats-Uni5

Faillites d’établissements bancaires aux USA.

Lehman Brothers, WaMu, Bear Stearns... Jamais, depuis la crise de 1929, autant de banques américaines n’avaient mis la clé sous la porte.

3. Les déficits publics secreusent dans la zone euro

Déficit des 4% administrations publiques, en % du PIB.

Au diable les critères de Maastricht ! Nourris par les milliards d’euros des plans de relance, les déficits publics vont crever le plafond cette année en Europe.

Page 17

Jationalisations

Gordon Brown, chef du gouvernement britannique, chantre de la dérégulation, a été le premier à nationaliser une banque (la Northern Rock) pour la sauver Il a vite fait école.

BANQUES CENTALES

Jean-Claude Trichet réhabilité! Grâce à sa politique de taux d’intérêt élevés, le président de la Banque européenne a évité à l’Europe une crise aussi violente qu’aux USA. Pour le moment, du moins.

Fin du crédit facile Elle est indispensable pour assainir l’économie

Faut-il le rappeler? La crise que nous traversons est d’abord celle de l’excès de crédit. Alléchés par des taux d’intérêt très bas, les ménages américains ont emprunté depuis 1995 comme des cigales insatiables, au point que leur endettement représente aujourd’hui 130% de leurs revenus annuels. Les Espagnols et les Anglais ont suivi la même pente. On le sait désormais, c’est l’explosion de cette bulle de crédit qui a provoqué le séisme financier et fait la peau à la croissance. Aujourd’hui, le monde semble être tombé dans l’excès inverse : les banques octroient les prêts au compte-gouttes, ce qui freine la consommation et l’investissement. Ennuyeux, mais indispensable : pour que l’économie mondiale reparte sur des bases plus saines, les entreprises et les ménages doivent commencer par se désendetter. «Ce processus sera long et il nous coûtera 1 ou 2 points de croissance ces prochaines années», calcule Patrick Artus.

Hedge funds Ils devront se soumettre aux régulateurs

Surnommés les «Paris Hilton de la finance», ces fonds hyper- spéculatifs gagnaient des milliards avant la crise, et personne ne leur demandait de comptes. Aujourd’hui, ils sont pointés du doigt comme des criminels : en jouant à la baisse les actions d’entreprises et de banques en difficulté, ils ont accéléré la débâcle. Du coup, certains chefs d’Etat estiment qu’il faudrait tout bonnement les interdire. Mais cette option a peu de chances d’être retenue. D’abord, parce que les deux tiers des hedge funds sont enregistrés dans des paradis fiscaux et échappent ainsi à tout contrôle. Ensuite, parce que leurs paris spéculatifs contribuent quand même au bon fonctionnement des marchés financiers, en évitant la formation de bulles autour de certaines valeurs. Pour limiter leurs excès, l’Europe projette simplement d’imposer à ceux agissant sur son territoire de publier leurs comptes et de se soumettre aux contrôles de régulateurs comme l’AMF. Les Etats-Unis, la France et l’Allemagne ont également promis de lutter contre les paradis fiscaux. On attend des propositions concrètes.

Intervention de l’Etat C’est le nouveau credo des gouvernements

«LEtat n’est pas la solution, c’est le problème.» Les Gordon Brown, George Bush et autres Nicolas Sarkozy, qui revendiquaient la fameuse phrase de Ronald Reagan, se sont conver- tis en quelques semaines aux vertus de l’intervention publique. «C’est un changement radical de valeurs», remarque Paul Jorion, auteur de «La Crise. Des subprimes au séisme financier planétaire». Preuve que la révolution idéologique est en marche, même les grands patrons réunis à Davos ont appelé la puissance publique au secours... Le problème, c’est que personne n’est vraiment d’accord sur la forme et l’importance que doit prendre l’action de l’Etat. Faut-il simplement recapitaliser les banques, comme le pensent les Français? Aller jusqu’aux nationalisations prônées par les Anglais? Doit-on privilégier les baisses d’impôts pour aider les plus pauvres, comme on le fait aux Etats-Unis, ou soutenir d’abord les entreprises, comme le veut Nicolas Sarkozy ? «D’ici à ce qu’ils se mettent tous d’accord, la crise sera passée», ironise François Morin, de l’université Toulouse-I.

Keynésianisme Presque tous les dirigeants s’y sont convertis

«Il y a un an encore, on traitait mes livres de bizarreries alter- mondialistes», sourit Gilles Dos- taler, l’un des principaux spécialistes de Keynes, cet économiste anglais inspirateur du New Deal de Roosevelt. Mais le vent a tourné et ses théories ont de nouveau la cote. Selon cellcs-ci, on ne peut sortir des crises qu’en lançant une politique massive d’investissements (keynésianisme de l’offre) ou de soutien à la consommation des ménages par des dépenses sociales (keynésianisme de la demande). Lensemble des pays développés, mais aussi la Chine, le Brésil et l’Inde, ont aujourd’hui adopté une stratégie keynésienne. A l’inverse, les thèses néolibérales, qui voient dans les dépenses publiques un vaste gaspillage, ont perdu de leur crédibilité. Peut- on dire pour autant que le monde s’est converti au keynésianisme? «Il est trop tôt pour l’assurer, estime Gilles Dostaler. Une fois la crise passée, ces théories pourraient bien retourner au placard.» Ingratitude...

Méfiance envers les banques Particuliers et entreprises tremblent pour leurs dépôts

«UBS, United Bandits of Swit- zerland» : voilà le genre de slogans que l’on peut lire sur les banderoles, lors des manifestations antibanques qui se multiplient partout dans le monde. D’après une récente étude du Boston Consulting Group, 56% des Européens et des Américains ont aujourd’hui moins confiance que par le passé dans les institutions financières. Il faut dire que, depuis le début de la crise, pas moins de vingt- cinq d’entre elles ont fait faillite. Et que beaucoup d’autres doivent leur survie à des perfusions d’argent public. Du coup, la méfiance des clients ne devrait pas retomber avant plusieurs mois, voire des années.

Nationalisation Le seul moyen d’éviter les faillites bancaires

Les vieux apparatchiks de l’ex- Union soviétique en perdraient leurs rangées de décorations : voilà enfin l’Occident converti aux nationalisations ! Lloyds Banking et RBS au Royaume- Uni, Fortis en Belgique, Com- merzbank en Allemagne, AIG aux Etats-Unis... En quelques semaines, une vingtaine d’établissements financiers sont passés dans le giron des Etats les plus libéraux. Selon le Prix Nobel d’économie Paul Krug- man, le mouvement devrait se poursuivre aux Etats-Unis. Et  Suite de la page 17 nombre d’experts pensent de même pour l’Irlande et la Grande-Bretagne. En France et en Allemagne, où les établissements financiers sont plus solides, les recapitalisations partielles devraient suffire.

Suite page 18 

CHINE

Les salons de l’emploi (ici, celui de Pékin) n’y changeront rien : aujourd’hui, le pays ne crée plus assez de postes de travail pour accueillir les 6 millions d’étudiants qui sortent chaque année de ses universités.

Notation (agences de) Elles devront se soumettre à des contrôles

Jusqu’à ce que la crise éclate, les trois agences de notation existantes (Fitch, Moodys et Standard & Poor’s) faisaient la pluie et le beau temps dans la finance. Pour définir le degré de risque de leurs placements, les investisseurs se fiaient aux notes qu’elles attribuaient aux titres financiers. Mais la crise a révélé que ces évaluations, basées sur des modèles mathématiques top secret, étaient souvent à côté de la plaque, ce qui a précipité des dizaines de banques vers la faillite... Du coup, plus personne n’a confiance dans les agences. Voilà pourquoi le Parlement européen envisage de les soumettre au contrôle d’un régulateur spécialisé, à qui elles devront révéler leurs méthodes de calcul, et d’imposer l’ouverture du marché. Les Etats-Unis pourraient faire de même. •

Régulation Les marchés financiers devront limiter leurs excès

D’abord, renforcer les ratios prudentiels des banques et préciser qu’ils concerneront à l’avenir tous les crédits, quelle que soit leur forme. Jusqu’à présent, en effet, les banques devaient I conserver sous forme d’actifs I (dépôts, biens immobiliers) l’équivalent de 8% des prêts j qu’elles accordaient. Mais elles s’arrangeaient pour contourner | cette règle en transformant massivement leurs crédits en titres I financiers, ce qui leur permettait I de ne plus les comptabiliser dans  le ratio. Ce ne sera plus possible | à l’avenir. Les autres acteurs (hedge funds, courtiers en cré- ; dit...), qui échappaient jusque- là à tout contrôle, devront pour leur part rendre des comptes à I des régulateurs spécialisés. Ce n’est pas tout. Lors de sa réu- ! nion d’avril à Londres, le G20 planchera sur la création d’un superviseur financier mondial - ce pourrait être le FMI ou un conseil économique à l’Onu. Pour le moment, le système financier est surveillé au niveau de chaque pays, alors que les banques et les fonds d’investissement sont implantés sur tous les continents. «Cela explique pourquoi personne n’a vu venir la crise», regrette l’économiste Nicolas Véron.

Retraites par répartition Elles ont maintenant le vent en poupe

Has been, déficitaires, risibles... Les donneurs de leçons qui tournaient en dérision les retraites par répartition à la française (les cotisations des actifs paient les pensions de leurs aînés) font moins résonner les tambours. Avec la crise, le système par capitalisation qu’ils appellent de leurs vœux (les salariés épargnent sur les marchés pour payer leurs futures pensions) a en effet tendance à tourner à la catastrophe. Au total, les fonds de pension auraient perdu plus de 3 000 milliards d’euros en Bourse ces derniers mois et mis au régime sec des milliers de retraités américains, anglais ou islandais. Du coup, les pays convertis à la capitalisation commencent à tourner casaque. L’Argentine, qui avait privatisé ses fonds de retraite en 1994, vient de les renationaliser pour éviter leur faillite. Et, aux Etats- Unis, Barack Obama a promis de réfléchir à une réforme.

T entation protectionniste Ce sera le risque majeur en 2009

La Russie vient d’augmenter ses droits de douane sur les voitures, Pékin a décidé de réserver le marché de son train rapide à des constructeurs chinois, les USA veulent interdire l’achat d’acier à l’étranger, la France veut verser 6 milliards d’euros d’aide à son industrie automobile... Pas de doute, face à la crise, les Etats cèdent de plus en plus à la tentation du repli sur soi. «C’est pourtant la pire des choses à faire», prévient l’économiste Paul Dembinski, qui rappelle que les mesures protectionnistes des années 1930 avaient accéléré la Grande Dépression. Et entraîné le monde vers la guerre de 1939-1945. Pourvu qu’il ait tort. Marie Chanel 

Второй текст !

«Il faut vite supprimer la taxe professionnelle!»

Pour cet expert, une telle réforme ne sera cependant pas suffisante pour éviter les délocalisations.

Lannonce de la suppression de la taxe professionnelle (TP) par Nicolas Sarkozy, le 5 février dernier, n’est pas une surprise. Voilà près de vingt ans que les gouvernements successifs promettent de s’attaquer à cet «impôt imbécile», selon l’expression de François Mitterrand. Il faut dire qu’il cumule à peu près tous les défauts. D’abord, on le sait, il instaure de grandes inégalités entre les communes : celles où sont implantés de nombreuses usines ou sièges sociaux récoltent bien plus de recettes que les autres. Et puis, il pénalise injustement certaines entreprises. Depuis que la part prélevée sur les salaires et l’investissèment a été supprimée (ce qui est une excellente chose pour la croissance et l’emploi), son assiette est eh effet calculée en fonction de la valeur lo- cative de leurs équipements et de leur parc immobilier. L’industrie, les transports et l’énergie, gros consom mateurs de matériel et de machines, sont donc plus lourdement taxés : ils versent aujourd’hui 60% de la TP, alors qu’ils représentent à peine un tiers de notre PIB. Dès l’année prochaine, ils ne paieront plus la partie de cet impôt assise sur l’équipement (80%), mais uniquement celle prélevée sur l’immobilier (20%). Cela leur permettra d’alléger un peu leurs coûts de production.

C’est évidemment une bonne chose. Mais, contrairement à ce que soutient le gouvernement, cette réforme ne suffira pas à stopper les délocalisations et à maintenir l’emploi en France. Si nos usines filent à l’étranger, c’est surtout parce que les coûts de. main-d’œuvre y sont beaucoup moins élevés, et non à cause de la taxe professionnelle. J’ajoute que sa suppression entrera en vigueur dans un an, c’est-à-dire bien trop tard pour aider les PME en difficulté. C’est aujourd’hui qu’elles auraient besoin d’un coup de pouce !

Au demeurant, rien ne dit que la réforme pourra se faire dans les temps. La TP, rappelons-le, représente 30% des recettes fiscales des collectivités territoriales, soit près de 30 milliards d’euros par an. La taxe carbone, par laquelle le gouvernement envisage de la remplacer, permettra-t-elle de récolter autant ? Ce n’est pas sûr. En outre, l’assiette de ce nouvel impôt écologique - la consommation de produits très polluants en C02 - sera radicalement différente : il taxera les entreprises, mais aussi les consommateurs, et ne sera plus lié à un territoire, comme la taxe professionnelle. Pour éviter les transferts de charge trop brutaux, l’Etat va devoir organiser une redistribution des sommes prélevées entre les communes, qui craignent déjà d’y perdre leur indépendance financière. En somme, c’est toute la fiscalité locale qu’il va falloir remettre sur le métier. Ce chantier- là est aussi énorme que politiquement sensible.

(Propos recueillis par Marie Charrel)

Перевод картинок

DERNIERS CHIFFRES CONNUS

1.LES PRIX A LÀ PRODUCTION SE SONT EFFONDRÉS

Variation mensuelle de l’indice des prix à la production, en %.

Le.spectre de l’inflation n’est pas près de repointer son nez.

En décembre, les prix à la production ont chuté pour le cinquième mois consécutif. Le recul est très net dans l’énergie (-5,5%) et l’agroalimentaire (-0,5%).

2. LA CONSOMMATION S’EST RÉTRACTÉE

Hausse du chômage, moral en berne... La consommation des ménages, qui avait plutôt bien résisté jusque-là, a brutalement cédé du terrain en décembre. Et la baisse risque encore de s’accentuer.

3, LA PRODUCTION INDUSTRIELLE A ENCORE CHUTÉ

Voila sinq mois que la production industrielle décline, et le mouvement ne semble pas près de s’arrêter. En décembre, 'automobile (-7.7%) et les biens intermédiaires (- 7,6%) ont beaucoup bu la tasse.

4. Solde commercial, en milliards d'euros.

Certes, notre solde commercial a été un peu moins càtas- - trophique en décembre, du fait de la chute des imports (- 9%). Mais le résultat n’est as glorieux. En 2008, e trou a atteint 54,5 milliards d’euros.

5. LES MISES EN CHANTIER CONTINUENT DE PLONGER

En dépit de la baisse récente des taux d’intérêt, le recul des mises en chantier s’accélère (-15,7% sur un an). L’envolée du chômage ne devrait pas arranger la situation.

Evolution du nombre de mises en chantier, en glissement annuel, en %.




1. Вариант 6 Выполнил- студ
2. сотрясения воздуха началась в 1864 году когда Максвелл обнародовал свою теорию электромагнитных колебаний
3. Лекція 1 Соціальна сфера як об~єкт управління
4. тема Все многообразие программ используемых на современном компьютере называется программным обеспеч
5. Проблемы педофилии
6. Всеволод Шмаков ДОРОГА ДОМОЙ
7. а Поклонная гора Воробьевы горы
8. Реферат- Службы судебных приставов и организация их деятельности
9. Особенности техногенных изменений почв Донецко-Макеевской ПГА
10. умиротворения Наполеона
11. По условиям Островского соглашения 1392 г
12. ФЗ РОССИЙСКАЯ ФЕДЕРАЦИЯ ФЕДЕРАЛЬНЫЙ ЗАКОН О ДОПОЛНИТЕЛЬНОМ ЕЖЕМЕСЯЧНОМ МАТЕРИАЛЬНОМ ОБЕСПЕ
13. Вариант 6 1 Особенности рассмотрения судом дел по защите прав потребителей3 2
14. РЕФЕРАТ Управление рисками на предприятиях топливноэнергетического комплекса
15. Изучение механизма изомеризационной рециклизации методом молекулярной механики
16. гуманистический аспект- Автореф
17. Анализ клинического случая после постановки диагноза и определения стратегии лечения должен включать срав
18. РЕФЕРАТ дисертації на здобуття наукового ступеня кандидата медичних наук Київ2001 Дисер.html
19. почтовые отправления являющиеся объектом почтового обмена между государствами
20. ТЕМА- Исследование форм годового отчета сельскохозяйственного предприятия ВОПРОСЫ ВХОДНОГО КОНТРОЛ