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№10 Labialisation.
Lien entre l’aperture et la labialisation Dans les langues du monde, on constate des tendances générales : — quand une voyelle est très arrondie, les lèvres vont très en avant. Il y a donc une correspondance entre la taille de l’ouverture de la bouche et la projection en avant des lèvres. — il y a également une correspondance entre l’aperture et la forme des lèvres : moins l’aperture est grande, moins l’ouverture des lèvres est grande, autrement dit, plus la langue se rapproche du palais ou du voile du palais, plus les lèvres sont arrondies. Un [u] (faible aperture) est donc plus arrondi qu’un [o](aperture moyenne), en français comme en finnois. De ceci découle que :
2. Alternances historiques Il y a des alternances qui ne s’appuient pas sur la structure phonétique du français, elles ne relèvent plus d’aucune règle phonétique du français moderne. On leur donne le nom d’alternances historiques ou phonomorphologiques. Elles sont conservées par la langue en vertu des fonctions grammaticales qu’elles assument. Les alternances historiques sont utilisées dans le verbe pour marquer le nombre. Consonnes [ t,d,s,z,v,p,m,j] – zéro de son, III gr.: il bat / ils battent; il répond / ils répondent, il paraît – ils paraissent, il craint/ils craignent; il tient/ils tiennent; il vaut/ils valent; Voyelle orale – voyelle nasale: il fait/ils font. Tous les verbes du II groupe: il finit/ils finissent. Elles servent à opposer le masculin au féminin dans les noms et les adjectifs: consonne [d, t, z] + zéro de son: chat/chatte; cadet/cadette; chaud/chaude; blanc/blanche; français/française; atelier/atelière; époux/épouse. Dans les verbes, quelques-unes des alternances vocaliques exprimant les différences de temps: il peut/il put; il sait/il sut; il met/il mit; il lirai/il lirait. Il existe quelque cas d’alternaces qui réalisent des fonctions grammaticales. Etant donné leur caractère phonétique désuet(устаревший), les alternances historiques sont généralement etudiées par la morphologie. |
№ 11 11.1 Nasalisation 11.2 Liason comme une espèce de l'alternance historique. Il existe en français une espèce d’alternance (чередование, альтернация) qui est probablement la plus particulière et qui se manifeste à l’intérieur d’un groupe accentuel. Une consonne alterne avec zéro de son (zéro phonique). Cette alternance porte le nom de liaison.La liaison est la prononciation d’une consonne à la fin d’un mot devant un autre qui commence par une voyelle. Il s’agit d’une consonne finale qui ne se prononce pas dans le mot isolé : elle est muette devant un mot qui commence par une consonne et à la fin du syntagme. La consonne finale en liaison devient l’initiale de la syllabe suivante. C’est une consonne à tension croissante. Nous sommes de grandes^amies. Mais : Apportez deux grande(s) tables. Elles sont très grande(s). La liaison est une alternance historique en ce sens qu’elle est un vestige (след, признак; остаток ) de l’enchaînement de l’ancien français où toutes les consonnes finales se prononçaient dans n’importe quelle position. C’étaient, à l’époque, des consonnes à tension décroissante (нисходящее напряжение). Devant une initiale vocalique (перед 1ой гласной буквой) les consonnes finales du mot précédent s’articulaient en formant une seule syllabe avec la voyelle initiale du mot suivant. Elles devenaient alors des consonnes à tension croissante. En vertu de la loi (в силу закона) de la réduction des groupes de consonnes, qui affectait (повлияли) ces groupes à l’intérieur d’un mot aussi bien qu’à l’intérieur d’un groupe accentuel, les consonnes finales s’amuïssaient (скапливались, появлялись) et tombaient (опускались) devant une initiale con- sonantique : te(s) livres. Elles persistaient par contre devant une initiale vocalique : les^amis. Après la chute (выпадения) des consonnes finales, certains mots ont reçu deux formes phoniques : la forme absolue, la plus répandue, (наиболее распространенная) qui n’a pas de consonne à la finale, et une autre forme qui apparaît en cas de liaison devant l’initiale vocalique du mot suivant, c’est une forme à finale consonantique. La forme absolue est caractéristique pour l’état actuel du français, c’est la forme moderne du mot. La forme en liaison, par contre, est le reste d’une ancienne forme française. Etant croissante, la consonne en liaison n’appartient pas, à strictement parler, au premier mot, mais bien au deuxième, puisqu’elle forme une seule syllabe avec sa voyelle initiale. La création du pluriel zieux en français populaire, et de là du verbe zyeuter (ou zieuter) semble en être une preuve évidente. Le dictionnaire Larousse donne : œil — yeux, entre quatre-z-yeux. |
№ 12 12.1Voyelles antérieures 1. Les voyelles antérieures ou voyelles d’avant sont formées avec la partie antérieure de la langue massée en avant et la pointe touchant les alvéoles inférieures (нижние). La racine de la langue (корень, основание языка) se déplace également plus en avant (также движется вперед) ce qui élargit (расширяет) considérablement (значительно) la caisse de résonance formée par le pharynx (глоткой). Le ton caractéristique de ce dernier s’ajoute à celui de la cavité buccale (полости рта) constituant de la sorte le timbre spécifique des voyelles antérieures. Si le dos de la langue n’est pas levé et que la mâchoire inférieure (нижняя челюсть) est abaissée (опущена), c’est le cas des voyelles ouvertes. Toute la cavité buccale forme alors une grande caisse de résonance à laquelle vient s’ajouter, pour la voyelle labiale [œ], un résonateur supplémentaire situé entre les dents et les lèvres projetées en avant. Pour les voyelles fermées, la mâchoire inférieure n’est que légèrement abaissée. Elles sont articulées avec la partie médiane du dos de la langue levée plus ou moins haut, il se forme deux caisses de résonance de différentes dimensions (велечин). Celle qui est plus grande se trouve dans la partie arrière de la bouche, celle qui est beaucoup plus petite — dans la partie avant, entre le dos de la langue et les dents. Il s’y ajoute un autre résonateur entre les dents et les lèvres arrondies pour les voyelles labiales [y],[ø]. Les voyelles labiales ou arrondies de la série antérieure sont au nombre de trois, dont deux sont fermées |y, ø] et une seule — ouverte lœl. On les appelle également composées en raison de la réunion. Il convient de signaler toutefois que les voyelles arrondies sont plus ouvertes que les voyelles non arrondies correspondantes. Néanmoins, elles s’opposent nettement aux voyelles postérieures, constituant d’après la position de la langue et le fonctionnement des résonateurs une des séries des voyelles antérieures. Voilà pourquoi, dans le schéma des phonèmes, les voyelles labiales antérieures doivent être placées directement à côté des voyelles antérieures et ne pas occuper une place intermédiaire sur le niveau horizontal « antérieures — postérieures ». A force d’être arrondies elles ne sont pas devenues « plus postérieures » : i<—y u e<— ø о ɛ <- œ ɔ 1 Les lèvres arrondies et projetées en avant forment une caisse de résonnace de plus entre les dents et les lèvres, qui ajoute un timbre spécifique au ton fondamental de la voyelle. Selon G. Straka, « la labialisation des voyelles palatales arrondies, tout en étant très forte, est pourtant légèrement moins prononcée que celle des voyelles vélaires »2. La série des labiales antérieures n’est pas des plus fréquentes dans les langues du monde, parce que la labialisation accompagne généralement l’articulation postérieure. L’opposition phonologique « labiales antérieures —- labiales postérieures» présente un fait particulier du vocalisme français par rapport non seulement au vocalisme russe mais aussi à celui des autres langues romanes. 12.2. Effet de l'enchaînement . Il existe en français une espèce d’alternance qui est probablement la plus particulière et qui se manifeste à l’intérieur d’un groupe accentuel. Une consonne alterne avec zéro de son: trois-(z)-amis – trois-(0)-camarades. Cette alternance porte le nom de liaison. Il est nécessaire de distinguer trois notions: la liaison, la liaison vocalique, l’enchaînement,. L’enchaînement consiste en ce qu’on lie la consonne prononcee finale d’un mot avec la voyelle initiale d’un autre mot qui le suit dans la chaîne parlée. La structure phonique du syntagme ne change pas, c’est la syllabation qui subit quelques changements: Marcel admire une statue – les sons sont les mêmes mais leur répartition en syllabes a changé. |