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Noter que Stendhl ne cr~e ps son personnge ex nihilo mis qu~il proc~de comme beucoup de romnciers du XIX si~cle en s~inspirnt de fits divers

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B/ L’affaire Lafargue : Un jeune ébéniste, qui avait un charisme extraordinaire qui tua sa maîtresse.
  Il est donc à noter que Stendhal ne crée pas son personnage 
ex  nihilo, mais qu’il procède comme beaucoup de romanciers du XIX° siècle, en s’inspirant de faits divers.

 

Le personnage de Julien.
  Julien incarne une jeunesse perdue, à la recherche de valeurs dans une société qui reflète les désillusions de la Restauration. Jeunesse qui croyait aux avancées de la Révolution et qui se retrouve flouée. Après avoir cru pourvoir participer à la grande aventure napoléonienne, ils se retrouvent de nouveau sous la coupe des Bourbon. Julien Sorel ressemble au Rastignac des Illusions perdues et au Georges Duroy de Bel-Ami.

Le Rouge et le Noir offre beaucoup de points communs avec un roman initiatique comme ceux du XVIII’ siècle, mettant en scène des ingénus en milieu hostile : on pense auCandide du conte philosophique de Voltaire, au Gil Blas de Santillane de Lesage.
    Au contact  de cette société corrompue du XIXe siècle, les jeunes héros s’endurcissent de se corrompent, leurs illusions ne font pas long feu. 
   Le jeune naïf Julien Sorel se retrouvera successivement dans la société bourgeoise et étroite de 
Verrière ; dans l’isolement et l’intrigue au séminaire de Besançon : chez lesambitieux parisiens....chez les aristocrates méprisants... Ce qu’il le rend sympathique, (et pitoyable) c’est le fait qu’il croit à chaque étape de son ascension sociale être de taille à affronter la corruption du milieu dans lequel il fait irruption,  et que finalement à chaque fois il rencontre plus roué que lui. Il se croit paysan alors qu’il brigue un mode de vie bourgeois ; il se croit hypocrite alors qu’il est naïf ; ils se croit révolté alors qu’il n’est qu’ambitieux.

L’amour comme révélateur de l’ambition et pendant de l’amour propre.
   Julien n’aime Mme de Rênal que parce que cet amour flatte son ego et participe de sa réussite sociale. Il vit comme un devoir de conquérir Mme de Rënal. Le schéma de la conquête froide et raisonnée se reproduira avec encore moins d’émotions et moins de désir, ave Mathilde, l’aristocrate. Peut-être parce que Mathilde elle non plus n’aime pas sincèrement Julien, alors que Mme de Rênal découvre l’amour avec lui. Mathilde est de la même trempe que Julien, ambitieuse et révoltée.

L’ambition.
   Julien connaîtra l’apogée  à Strasbourg, à la tête de son régiment de hussards. Il est désormais Monsieur de la Vernaye. Et il peut se prendre pour son idole  Napoléon Bonaparte. Il joue encore et pense que « son roman est fini ».

C’est compter sans le coup de théâtre de la tentative d’assassinat et la rédemption qu’il va connaître en prison où il va enfin se sentir en paix. (cf. L’étranger de Camus)

PREMIER EXTRAIT Chapitre IV p ; 25 à 27.de « En approchant de son usine.....à ....au sujet des platanes ».
QUESTION : Comment l’entrée en scène de Julien est-elle théâtralisée ?

Lecture analytique : 
Premier Axe :
a/Les jeux de suspense du narrateur :
L’entrée en scène de Julien est d’abord remarquable parce qu’elle est  retardée : un long premier paragraphe où le narrateur montre l’atmosphère familiale dans laquelle vit Julien. Le père a une voix de « stentor », il est assez bestial (il ne sait pas lire «  il ne savait pas lire lui-même »), tout comme les fils aînés. La scierie est présentée comme une antre infernale : « espèces de géants, lourdes haches, équarrissaient (on est entre l’abattoir et la scierie), copeaux énormes ».
Le narrateur insiste sur la voix du père «  la terrible voix du père » et le bruit qui règne dans la scierie  «  bruit de la machine qui empêcha encore Julien de l’entendre ».
Le fait que Julien soit perché lui donne d’emblée un caractère « aérien » contrastant fortement avec le milieu, la pesanteur et la lourdeur des troncs, des machines....
Deuxième axe :
b/Un contraste physique
Le portrait physique de Julien se fait en deux temps, il est d’abord amorcé à la fin du premier paragraphe du passage comme inséré dans les pensées du père : «il eût peut-être pardonnée à Julien  sa taille mince... »
Puis le portrait physique sera repris et développé après la gifle du père, dans l’avant-dernier paragraphe du passage. 
Svelte alors que ses frères sont forts, pâle au milieu d’êtres sanguins, il est complètement inadapté à son milieu où seule la force physique est valorisée. On comprend alors pourquoi il est détesté de ses proches : une charge pour son père qui ne sait quel emploi lui donner, une honte pour la famille et pour les frères. Il est séduisant. Le lecteur s’attend donc à un départ inévitable et à des conquêtes féminines. : «  Il n’y avait pas un an que sa jolie figure commençait (inchoatif) à lui donner quelques voix amies parmi les jeunes filles. »

Troisième axe
c/ Un contraste moral
   Le portrait moral de Julien accentue encore le décalage : Julien ne travaille pas quand son père le surprend mais il lit. Son père analphabète, fait « voler le livre » pour lequel il n’a que haine : «  cette manie de la lecture lui était odieuse ». le père considère la culture comme étant du temps perdu : «  quand tu vas perdre ton temps chez le curé ».
  Dès le début nous pouvons anticiper les idées politiques de Julien, il lisait le 
Mémorial de Sainte-Hélène, de Napoléon Bonaparte, il est donc bonapartiste (cf.le portrait de Napoléon qu’il va garder sur lui) et il est en cela le reflet de l’auteur Stendhal.

Quatrième axe
d/ La théâtralisation en tant que topique de l’hypocrisie :
Le décor de la scierie est présenté comme un 
décor de théâtre, dans lequel Julien s’apprête à opérer : le monde de la bourgeoisie, de l’église et de l’armée : le monde hypocrite de son époque. C’est la machinerie théâtrale qui transparaît au travers de l’évocation de la scierie : « à cheval  sur l’une des pièces de la toiture... leviers de la machine en action...remonter sur le mécanisme... une longue perche...les joues pourpres ( comme fardées) »

 


DEUXIEME EXTRAIT : CHAPITRE XI p. 72/73 de «  M ; de Rênal parlait politique...à l’emporte sur tout »
 Question : Comment ce passage est-il construit ?

Lecture analytique

 Dans ce passage, apparaissent deux scènes parallèles qui se renforcent l’une l’autre :

A/ le discours enflammé et polémique de M. de Rênal qui triomphe dans une soirée bourgeoise

B/ La scène de séduction amoureuse mettant en exergue la duplicité provocatrice et hypocrite de Julien.

A/ La Soirée bourgeoise 
   M. de Rênal semble être au centre de la soirée bourgeoise qui sert de cadre à ce passage. C’est bien  d’un cadre qu’il s’agit, pour preuve les imparfaits qui retracent les actions de M. de Rênal : « M .de Rênal parlait politique avec colère : deux ou trois industriels de Verrières devenaient décidément plus riches que lui, et voulaient le contrarier dans les élections . » Il a son auditoire : « Mme Derville l’écoutait ».  Il occupe la place principale : « Comme M. de Rênal continuait les injures contre les gens de rien et les jacobins... »
  M. de Rênal est en plein lumière pendant cette soirée,  alors que les deux amants sont dans l’obscurité « 
L’obscurité cachait tous les mouvements ». Alors qu’il semble le centre d’intérêt de tous,  il est le « dindon de la farce », le « cocu magnifique », qui ne voit pas se qui se trame. Ce qui permet au narrateur de conclure ironiquement : «  Cette soirée fut charmante pour tout le monde, excepté pour la maire de Verrières, qui ne pouvait oublier ses industriels enrichis. » la peinture sociale est acerbe, la bourgeoisie est en perte de vitesse face à l’industrie capitaliste, au monde moderne qui se met en place.

B/ La scène de séduction
   1/ Mme de Rênal
 : Ce personnage féminin incarne parfaite la femme bourgeoise de cette époque dont nous avons maints échos dans la littérature, à commencer par la fameuseEmma Bovary de Flaubert, et certaines femmes de Maupassant. Mariée trop tôt, estimant sont mari mais ne l’aimant pas, ce personnage découvre la passion amoureuse tardivement, elles se sent coupable et est une proie facile pour les jeunes ambitieux de la trempe de Julien. 
Mme de Rênal est 
sincèrement amoureuse. Le passage au style indirect libre : « Quoi !....le donner à Julien » que nous offre le narrateur omniscient est révélateur de tous les sentiments contradictoires d’une femme amoureuse : jalousie, doute, culpabilité. Le monologue intérieur de Mme de Rênal montre son extrême indulgence pour Julien («  Au fond, ce n’est qu’un enfant plein de respect pour mo i »). Sa volonté de se déculpabiliser par rapport à son mari («  Lui, il pense à ses affaires. Je ne lui enlève rien pour le donner à Julien »). Sa passion  pour Julien est plus forte que ses scrupules et ses doutes :«  son âme fut enlevée par ce bonheur charmant... »
  Mme de Rênal souffre parce 
qu’elle est sincère dans sa passion, c’est ce que met en valeur le champ lexical de la tristesse : «  cette sombre folie (oxymore), trompée, effrayée, les combats qui l’agitaient le cessation de la douleur poignante ». L’être aimé est à la fois la source et le remède à a douleur amoureuse. Telle est la peinture classique que font lesRomantiques de la passion amoureuse. 

2/ Julien
   Le personnage de Julien est beaucoup plus ambigu dans cette scène : 
Dans la première partie du passage, c’est par 
vengeance et provocation par rapports au propos réactionnaires de M. de Rênal qui semblent justifier sa conduite « entreprenante ». Il y a coïncidence entre son geste et  les propos du mari «  Julien irrité de ces discours approcha sa chaise de celle de Mme de Rênal » Le passage «  Il osa placer...Mme de Rênal frémit »  est enclavé  dans le récit du discours de M. de Rênal. Ici aussi nous avons l’impression d’une mise en scène : l’orateur-acteur fait son numéro en pleine lumière pendant que les spectateurs, dans le noir se courtisent en feignant l’écouter.
Julien profite manifestement de la « 
naîveté » de mme de Rênal. Même s’il ressent du plaisir et qu’il semble aimer Mme de Rênal et qu’il ressent lui aussi un impression de « première fois » qui lui fait oublier ses ambitions : «  Julien ne pensait plus à sa noire ambition...Perdu dans une rêverie vague et douce », il reste beaucoup plus distant que Mme de Rênal. « Cette émotion était un plaisir (le plaisir de la conquête et non celui de l’amouret non une  passion ». La passion amoureuse ne l’obsède pas. Dès qu’il retourne dans sa chambre, Julien «  reprend son livre favori », et est emporté de nouveau par son désir de pouvoir. 


TROISIEME EXTRAIT CHAPITRE XXX p ; 223/226 de : »Julien la serra dans ses bras... » à la fin du premier volume
.

Question : Sur quels effets repose le romanesque de cette scène de clôture du premier livre ?

Lecture analytique
A/ La construction du passage : 
1/Le passage est fondé sur des variations du rythme narratif très marquées. 
Des passages au style direct pour ralentir le rythme narratif, mettre en valeur les interventions violentes de M.de Rênal, et « poser les personnages », accentués par des récits- descriptions à l’imparfait : « 
Julien soupait, elle avait horreur.... C’était Mr de Rênal. »

«  Lui contait.... Elle était l’imprudence même...Ils parlaient très haut... C’tait encore M.de Rênal »
 Entre ces passages, des ellipses et des raccourcis au passé simple, qui montrent la réactivité de Mme de Rênal et mettent en valeur la répétition  comique de la situation . : « La migraine servit d’excuse à tout.... Elle pria Julien... Elle alla avec lui  à la fenêtre... »
Stendhal construit le passage pour montrer le ridicule et l’autoritarisme de M. de Rênal, qui est amené à répéter son entrée, la couardise de Julien et la réactivité de Mme de Rênal prouvant à la fois son esprit d’à-propos mais aussi son hypocrisie et sa corruption.

2/Le style indirect libre et le statut de la parole
   A l’intérieur du récit chronologique aux rythmes très variés comme nous venons de le voir, le narrateur prend la peine de rapporter au style indirect libre les réflexions de deux amants pour mieux les caractériser : 
Julien toujours animé par l’ambition et la plaisir : «  jamais elle ne lui avait semble si belle. Même à paris, se disait-il confusément, je ne pourrai rencontrer un plus grand caractère. Elle avait toute la gaucherie d’une femme peu accoutumée à ces sortes de soins, et en même temps le vrai courage d’un être  qui ne craint que des dangers d’un autre ordre et bien autrement terrible »s. On voit ici l’ambiguïté des sentiments de Julien pour sa maîtresse, entre admiration et moquerie.
Mme de Rênal : « hier, je ne t’écoutais pas, je ne songeais, pendant que tu parlais, qu’à obtenir de moi de te renvoyer ». Mme de Rênal est encore et toujours comme possédée par la passion amoureuse  et est toujours aussi déchirée entre devoir et passion.
M. de Rênal : «  lui contait les incidents de la poule qu’il avait gagnée au Casino, une poule de dix-neuf francs, ma foi !, ajoutait-il ». Le mari est toujours aussi ridicule et trivial.

3/ Le narrateur :
Le narrateur va, pour accentuer le romanesque et le suspense, varier les points de vue. Nous n’entendons jamais M. de Rênal monter chez Mme de Rênal pour renforcer l’effet de surprise des deux amants. Puis nous adopterons le point de vue de Julien pendant sa fuite pour ménager encore le suspense sur son issue. Nous n’avons guère dans ce dernier passage que des données auditives( le coup de feu, l’aboiement du chien blessé) , nous sommes plongés dans le noir comme Julien.Nous ne savons même pas qui envoie ses vêtements à Julien : «  Les habits de Julien lui furent jetés ». De nouveau, à la fin du passage, des ellipses et des accélérations qui montrent le départ précipité, peu glorieux de Julien. Qu’es-il arrivé à Mme de Rênal ? Le narrateur nous ne le dit pas.

4/Un passage parodique, une conclusion ouverte et très enlevée du premier livre.

  Le passage constitué de trois parties ( les deux interventions, répétitives,  « musclées » de M. de Rênal, et la fuite rocambolesque de Julien) est très ironique, parodique des écrits du Libertinage. Une fois encore nous sommes au théâtre et la scène qui vient de se jouer serait digne d’un vaudeville. Aucun des personnages n’y apparaît sincère (chacun joue sa petite comédie et aucun n’écoute l’autre), personne n’y est sympathique, c’estl’hypocrisie de la petite bourgeoisie et la première occurrence du motif de la fuite par la fenêtre, avec ou sans échelle, de l’amant indélicat que nous retrouverons dans le deuxième livre avec Mathilde de La Mole.



QUATRIEME EXTRAIT CHAPITRE XIII,2 p ; 328/329 de « Et moi, je vais séduire sa fille...à ...trop étroite pour y respirer. »


Question : Comment le personnage de Julien a-t-il évolué.

Lecture analytique
1/ Le complexe de classe
   Chez Julien, le complexe de classe s’est encore renforcé : « Moi, que le Duc de Cheaulnes appelle un domestique ! ...Et moi, jeté au dernier rang par une Providence marâtre...dans le désert brûlant de la médiocrité. Avant ceci, j’étais un cuistre, abusant d’un peu de courage....nos mérites, au marquis et à moi ont été pesés, et le pauvre charpentier du Jura l’emporte. » Le ton a changé, la violence s’est renforcée ; voir lespoints d’exclamation, le réseau lexical de la violence : «  jeté, dédain, coup d’épée, cuistre, courage, égal, l’emporte, croisade »  Le discours indirect libre rend bien le style oratoire de ce monologue intérieur. Tel le Figaro de Beaumarchais en son temps, Julien nous fait part de ses revendications, de ses frustrations dans une société inégalitaire. Julien se laisse emporter par la passion de l’ambition sociale et de sa volonté farouche de revanche de classe. Julien a perdu la naïveté qu’il avait  au début du roman, il connaît l’injustice et l’hypocrisie de la société dans laquelle il évolue : «  dans ce désert d’égoïsme qu’on appelle la vie ». Julien n’a plus aucune illusion sur la nature de l’homme et de la société du XIXe siècle.


2/ L’argent
   Dans ce monologue intérieur, un autre thème apparaît, celui de l’argent de l’omniprésence de l’argent et sur la valeur du travail( vision bourgeoise contre vision de la noblesse oisive) : « Comment le marquis augment-t-il son immense fortune ? En vendant de la rente.... » Julien revendique l’égalité financière au nom de ses talents et de son travail : «  Et moi, jeté au dernier rang ...moi à qui elle a donné un cœur noble et pas dix mille francs de rente, c’est-à-dire, pas de pain, exactement parlant pas de pain... »

3/Le mariage comme instrument d’ascension sociale.

 Seule moyen possible de réaliser ses ambitions sociales et financières : «  Et moi, je vais séduire sa fille ! rendre impossible peut-être ce mariage avec le marquis de Croisenois. » Il s’agit bien  de compromettre l’avenir de Mathilde,pour assurer le sien.

4/ Julien est rongé par l’ambition
 
 C’est maintenant l’ambition aveugle, destructrice, qui guide complètement Julien. Celui-ci s’est durci et le lecteur craint déjà le pire pour ce personnage qui perd toute humanité. Julien cherche à fâcher pour être enfin respecté : « Que je voudrais qu’il se fâchât ! dit Julien ». Son ambition toute guerrière, il n’est plus question d’amour. « vous trahissez un descendant du fameux Guy de Croisenois qui suivit saint Louis à la croisade »
Emporté par la 
mégalomanie, Julien parle de lui à la troisième personne : »c’est pour le fils d’un charpentier ». A l’étroit, il éprouve le besoin de mieux respirer : «  Sa chambre, où il s’était enfermé à clef, lui semblait trop étroite pour y respirer ».

DERNIER EXRAIT. CHAPITRE XLI,2 : p. 482/483 :de « Comme le président faisait son résumé...à. ..jeta un cri et s’évanouit. »
Question : En quoi ce passage peut-il constituer la rédemption de Julien Sorel ?

Lecture analytique

A/ Le discours de Julien
 L’art oratoire. Rappel de la situation d’énonciation à  deux reprises : « Messieurs les jurés ». Le vocabulaire est très fort : «  horreur du mépris, bassesse de sa fortune, atroce, mort, pitié coupable, opprimés audace, puni avec d’autant plus de sévérité. » Deshyperboles et des superlatifs : « avoir l’honneur, bassesse de sa fortune, le femme la plus digne de tous les respects, de tous les hommages ».... L’utilisation de formules nйgativespour montrer l’abnйgation et le renoncement : « je n’ai point l’honneur ; je ne me fais point d’illusion, je ne suis point jugй ;;;Je ne vois point « . Les prйsentatifs « voilа ».


B/L’argumentaire 
L’argumentaire est bien construit et renforcé par des connecteurs logiques très explicites : « donc, mais. » L’argumentaire est dialectique : CERTES j’ai commis un crime atroce et prémédité (il plaide coupable) DONC je mérité la peine de mort. MAISla thèse est ici, et elle fait le procès de la société : je ne suis pas jugé pour le crime que j’ai commis ET laVictime d’une société inégalitaire qui sacrifie les forces vives de la nation à l’autel des privilèges.
  En proposant ce discours convaincant et élégant, Julien force le tribunal à quitter le domaine du fait divers pour aller sur le plan des idées politiques et du procès de la société de la Restauration. Le propos est déplacé et la conclusion apparaît comme celle de Stendhal.
La 
rédemption de Julien est là, dans sa résignation et dans l’idée qu’il doit se faire l’apôtre des jeunes de son époque et de sa classe sociale. Le narrateur ne s’y trompe pas : après le style indirect libre «  Voilà le dernier de mes jours qui commence, pensa Julien », il prépare la mise en valeur du discours du personnage, montrant sa résolution et son sens du devoir. Toute ambition a quitté Julien : « Bientôt il se sentit enflammé par l’idée du devoir. Il avait dominer jusque-là son attendrissement, et gardé sa résolution de ne point parler... ». De même, une fois la démonstration faite clairement, au style direct, on continue au style indirect. « Pendant vingt minutes, Julien parla sur ce ton. » Inutile d’en dire plus, le lecteur est libre de continuer seul et d’imaginer les propos suivant de Julien.

C/ Le récit cadre 
Le récit cadre théâtralise cette dernière intervention  du personnage :
-Il 
est minuit lors que Julien prend la parole, heure hautement symbolique ; on entend « la cloche de l’horloge » sonner. L’instant est solennel.
- L’acteur qui va entrer en scène se demande s’il va parvenir à 
émouvoir son public, incarné par Mme Derville, qui représente le pouvoir de séduction de Julien sur les femmes. : avant de prendre la parole : «  Il voyait devant lui les yeux de Mme Derville qui, aux lumières, lui semblèrent bien brillants. Pleurerait-elle, par hasard ? pensa-t-il ». ; après le discours... « Mme Derville jeta un cri et s’évanouit »

 

Julien conquiert son auditoire, il fait de l’effet : « l’avocat général, qui aspirait aux faveurs de l’aristocratie, bondissait sur son siège ; mais malgré le tour un peu abstrait que Julien avait donnée à la discussion, toutes les femmes fondaient en larmes. »
 Le public est convaincu : Mme de Rênal est pour lui, le petit orphelin pauvre, la figure de la mère.




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